5 jours au départ de Saint Etienne en Dévoluy...
1 er jour
+ 550 m, - 470 m
Nous quittons notre voiture laissée sur le parking de l'office de tourisme de Saint Etienne en Dévoluy pour faire l'ascension du col de l'Aup (1680 m). De là, descente par des sentiers escarpés et parfois vertigineux, vers une cabane de rondins en forêt près de l'Issart du Four . Du col, la vue sur le barrage de Sautet et l'Obiou est sublime!
3ème jour
+600 m -500 m
Nous descendons jusqu'au col de Festre ou nous nous restaurons au foyer de ski de fond (et le plein d'eau). Très bons sandwichs, pas chers. Puis long contournement de la montagne d'Aurouze par des sentiers forestiers. Nous contemplons la plus grande zone d'éboulis d'Europe, pique-niquons au hameau de La Montagne et coupons le Grp par la route des Sauvas, puis montons bivouaquer sur le flanc sud de la montagne de Bure dans une oasis ou coule une fontaine abondante (Fontaine du vallon), beaux arbres et zone plate et herbeuse.
4 ème jour
+ 1000 m, -1500 m
Ascension du Pic de Bure par la combe d'Aurouze. De bon matin, il fait frais et nous avançons très vite! Le plateau de Bure est très étonnant: Citons Le Figaro:
"...Les radiotélescopes monumentaux du plateau de Bure se multiplient. Gotlib disait avec humour que toutes les bandes dessinées de science-fiction se caractérisent par la présence en arrière-plan d’un décor «à la fois insolite et grandiose». Insolites et grandioses, ce sont précisément les mots qui viennent à l’esprit en découvrant les neuf radiotélescopes monumentaux perchés sur le plateau de Bure, dans les Hautes-Alpes, à plus de 2500 mètres d’altitude. Insolites par leur présence à cette hauteur, dans ce paysage caillouteux inaccessible recouvert de névés épars ; grandioses par leurs proportions irréelles: chacune des neuf antennes fait la taille d’un immeuble haussmannien, avec des coupoles collectrices de 15 mètres de diamètre..."
En même temps, des espèces végétales uniques coexistent sur ce biotope très aride. A chaque coup de pelleteuse pour construire de nouvelles coupoles ça doit être un crève-coeur.
Du sommet, vue à 360° grandiose! Descente par la Combe Ratier, pour nous éviter les remontées de Super-Dévoluy...Nous croisons un mémorial aux victimes du crash du téléphérique, 21 morts en 1999 , chute de la cabine de 80 m. Depuis, pus aucun humain n'est autorisé à monter dans la cabine, utilisée pour le matériel. Une piste pour 4x4 a été créée en liaison avec les remontées de Super Dévoluy.
Nous retrouvons notre voiture au terme d'une longue descente dans des bois et prairies. Nous nous retournons souvent pour admirer le Pic qui est digne des Dolomites italiennes!
1 er jour
+ 550 m, - 470 m
Nous quittons notre voiture laissée sur le parking de l'office de tourisme de Saint Etienne en Dévoluy pour faire l'ascension du col de l'Aup (1680 m). De là, descente par des sentiers escarpés et parfois vertigineux, vers une cabane de rondins en forêt près de l'Issart du Four . Du col, la vue sur le barrage de Sautet et l'Obiou est sublime!
L'Obiou
2ème jour
+ 1500 m - 600 m
Nous descendons vers la rivière la Souloise et admirons les résurgences des Gillardes, deuxième plus importante de France après Fontaine de Vaucluse. Puis nous remontons le défilé de la Souloise par la route. Au-dessus, il y a les vestiges d'un canal d'irrigation et de ses tunnels. Ce canal a très peu servi...
Nous arrivons à Saint Disdier et commençons la montée vers le Col de Charnier (2102 m) au pied du Grand Ferrand. En passant, nous discutons avec un jeune berger qui utilise un Chorum comme frigo (la neige y est conservée tout l'été). Il nous vante les mérites de son chien Berger d'Anatolie par rapport aux Patous pour éloigner les loups. Le sien est un tueur de loup, il peut poursuivre un lou pendant des jours...
Après le col, nous bivouaquons au bord du lac de Lauzon, en fait une mare envahie de végétation, juste à côté des sources qui se jettent directement dans le vide en cascade.
Source du Lauzon
2ème jour
+860m , 1000 m
Nous descendons à La Jarjatte par le Col de la Croix, en suivant le cours du Buëch. Nous pensions y trouver au moins un restau, hélas, rien! Il est fermé! On attend l'ouverture de la location de trottinettes pour y acheter un rafraichissement et recharger notre portable. Puis, ascension du très beau col des Aiguilles. A son pied, le vallon des Aiguilles pique notre curiosité: pourquoi le ruisseau fait-il autant de méandres? En tout cas, il ne semble pas pressé de rejoindre la vallée par une cascade et nous non plus , nous plantons l'abri au creux d'une de ses boucles très esthétiques.
3ème jour
+600 m -500 m
Nous descendons jusqu'au col de Festre ou nous nous restaurons au foyer de ski de fond (et le plein d'eau). Très bons sandwichs, pas chers. Puis long contournement de la montagne d'Aurouze par des sentiers forestiers. Nous contemplons la plus grande zone d'éboulis d'Europe, pique-niquons au hameau de La Montagne et coupons le Grp par la route des Sauvas, puis montons bivouaquer sur le flanc sud de la montagne de Bure dans une oasis ou coule une fontaine abondante (Fontaine du vallon), beaux arbres et zone plate et herbeuse.
Des éboulis immenses...
4 ème jour
+ 1000 m, -1500 m
Ascension du Pic de Bure par la combe d'Aurouze. De bon matin, il fait frais et nous avançons très vite! Le plateau de Bure est très étonnant: Citons Le Figaro:
"...Les radiotélescopes monumentaux du plateau de Bure se multiplient. Gotlib disait avec humour que toutes les bandes dessinées de science-fiction se caractérisent par la présence en arrière-plan d’un décor «à la fois insolite et grandiose». Insolites et grandioses, ce sont précisément les mots qui viennent à l’esprit en découvrant les neuf radiotélescopes monumentaux perchés sur le plateau de Bure, dans les Hautes-Alpes, à plus de 2500 mètres d’altitude. Insolites par leur présence à cette hauteur, dans ce paysage caillouteux inaccessible recouvert de névés épars ; grandioses par leurs proportions irréelles: chacune des neuf antennes fait la taille d’un immeuble haussmannien, avec des coupoles collectrices de 15 mètres de diamètre..."
En même temps, des espèces végétales uniques coexistent sur ce biotope très aride. A chaque coup de pelleteuse pour construire de nouvelles coupoles ça doit être un crève-coeur.
Du sommet, vue à 360° grandiose! Descente par la Combe Ratier, pour nous éviter les remontées de Super-Dévoluy...Nous croisons un mémorial aux victimes du crash du téléphérique, 21 morts en 1999 , chute de la cabine de 80 m. Depuis, pus aucun humain n'est autorisé à monter dans la cabine, utilisée pour le matériel. Une piste pour 4x4 a été créée en liaison avec les remontées de Super Dévoluy.
Nous retrouvons notre voiture au terme d'une longue descente dans des bois et prairies. Nous nous retournons souvent pour admirer le Pic qui est digne des Dolomites italiennes!
Pic de Bure
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